Avec ce deuxième épisode, je vous propose de faire connaissance avec des oiseaux venus se réchauffer dans nos contrées et nos villages.
En effet depuis quelque temps le gel et le froid ont envahi Pechabou. Nos oiseaux se sont rapprochés de notre village en quête de nourriture.
Dans un premier temps, on observe :
- le gros-bec qui est un oiseau magnifique de la taille moyenne, entre le moineau et le merle. Son plumage est très coloré. Il est armé d’un bec très massif et puissant qui lui permet de casser des noyaux, c’est pour cela qu’on le nomme : le gros-bec casse-noyaux.
- la corneille que bien des citadins confondent avec le corbeau. Le corbeau est beaucoup plus grand, beaucoup plus gros et reste dans les campagnes plus sauvages.
Chez nous, nous avons essentiellement des corneilles. Leurs becs puissants et droits sont capables de déchirer les charognes, les noix et même parfois – j’ai pu le voir – les noisettes. Elles sont de vraies concurrentes des écureuils. Les corneilles mal aimées des hommes sont malgré tout très utiles, car elles contribuent au nettoyage de la biodiversité : elles peuvent effectivement consommer des charognes, des petits insectes et toutes sortes de parasites. Il est fréquent de les voir se ravitailler ainsi. - le faisan de Colchide : la Colchide est une région de la Géorgie. Le faisan est un gibier dans nos régions. Effectivement, il y a souvent des lâchers de faisans sur la commune pour satisfaire les besoins des ACCA (associations communales de chasse agréées).
Granivore, ses oiseaux en plein hiver et en période de chasse ne rebutent pas de s’approcher des habitations. Ainsi il est fréquent de les apercevoir en plein hiver, dans le gel, gratter les gazons à la recherche d’éventuelle nourriture.
Dans le prochain numéro, je vous présenterai d’autres habitants ailés de Pechabou. À suivre…
©Jacques Delpech
