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Recensement au JDC dès 16 ans

Le recensement

À partir de l’âge de 16 ans, il est impératif pour les jeunes Français de se faire recenser, que ce soit en ligne ou en se rendant à la mairie de leur lieu de résidence. Et vous n’avez que 3 mois pour le faire !

Il est important de distinguer le recensement citoyen des recensements de la population organisés par l’INSEE, qui visent à établir les chiffres officiels de chaque commune. Le recensement citoyen permet à l’Administration d’inscrire automatiquement les jeunes recensés sur les listes électorales, leur donnant ainsi le droit de voter dès l’âge de 18 ans, sans nécessiter d’autres démarches.

 

Qui est concerné ?

 

Depuis le 1er janvier 1999, le recensement est obligatoire et concerne tous les jeunes Français.

Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la professionnalisation des armées et a été mise en place pour remplacer le service militaire obligatoire. La loi du 28 octobre 1997 a instauré un nouveau service national, mettant en place un parcours de citoyenneté composé de trois étapes obligatoires : l’enseignement de défense en classe de 3e et de 1re, le recensement, à l’âge de 16 ans, et la journée défense et citoyenneté (JDC) suivie de la remise d’un certificat de participation.

Le recensement concerne tous les jeunes Français, filles et garçons, âgés de 16 à 25 ans. Il doit être effectué dans les trois mois suivants le 16e anniversaire. Passé ce délai, une régularisation doit être effectuée auprès de la mairie du domicile avant le 25e anniversaire. Les personnes acquérant la nationalité française entre 16 et 25 ans doivent se faire recenser dans le mois suivant l’acquisition de la nationalité.

 

Quelles pièces justificatives fournir ?

 

Pour réaliser le recensement, des pièces justificatives sont nécessaires, telles qu’une pièce d’identité valide (carte nationale d’identité, passeport) ou tout document prouvant la nationalité française, ainsi que le livret de famille des parents ou un acte de naissance avec filiation.

 

Comment se faire recenser ?

 

Le recensement s’effectue en se rendant directement à la mairie. En cas d’impossibilité, un représentant légal peut effectuer la démarche.

 

Quels droits procurent le recensement ?

 

À l’issue du recensement, une attestation est délivrée. Il est important de conserver précieusement l’original de cette attestation, car elle confère certains droits, tels que la possibilité de passer des examens et concours soumis à l’autorité publique (baccalauréat, permis de conduire, etc.) et l’inscription automatique sur les listes électorales, sous réserve de remplir les conditions légales.

En cas de changement de situation (état civil, déménagement, absence de plus de 4 mois, etc.) jusqu’à l’âge de 25 ans, il est nécessaire de signaler ces changements au centre du service national.

Question-réponse

Que faire en cas de morsure par un chien ?

Vérifié le 21/06/2021 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

Vous avez été mordu par un chien ? Son propriétaire ou son détenteur doit faire une déclaration de sinistre auprès de son assureur habitation. L'assureur vous indemnisera des conséquences de la morsure. Si l'accident est dû à une négligence de la part du propriétaire ou du détenteur du chien, vous pouvez porter plainte.

Une morsure de chien peut entraîner des infections (staphylocoque, pasteurellose, rage...) et des séquelles esthétiques.

Nettoyez la plaie, désinfectez-la et pansez-la avec des compresses stériles.

Surveillez dans les heures et jours qui suivent l'aspect de la plaie.

Consultez un médecin ou allez aux urgences notamment dans les cas suivants :

  • Votre vaccin contre le tétanos n'est pas à jour
  • Les plaies sont importantes ou s’accompagnent d'autres symptômes (douleur, œdème, ganglions, infection, etc.)
  • Vous êtes immunodéprimé (en raison d'un traitement, du VIH, etc.) ou atteint de diabète
  • Vous avez été mordu par un chien originaire d'un pays étranger et pouvant avoir été contaminé par la rage .

Où s’adresser ?

Déclaration de la morsure en mairie

Vous devez déclarer la morsure à la mairie de votre commune de résidence.

Si votre chien était sous la garde et la surveillance d'une autre personne, cette personne peut effectuer la déclaration à la mairie de sa commune de résidence.

Tout professionnel qui a connaissance de l'événement dans l'exercice de ses fonctions (médecin, assureur, vétérinaire, ...) peut également effectuer cette déclaration.

Où s’adresser ?

Évaluation comportementale par un vétérinaire

Vous devez soumettre votre chien à une évaluation comportementale par un vétérinaire choisi sur une liste départementale.

Les frais de cette évaluation sont à votre charge.

La liste des vétérinaires compétents est disponible sur le site de votre préfecture ou sur demande auprès de la direction départementale de la protection des populations.

Les résultats de cette évaluation comportementale doivent être communiqués à votre mairie.

À la suite de cette évaluation, le maire peut vous imposer de suivre une formation sur l'éducation et le comportement canins et la prévention des accidents.

Cette formation donne lieu à l'obtention d'une attestation d'aptitude à la détention d'un chien.

La durée de cette formation est d'une journée.

Elle comporte une partie théorique portant sur la connaissance des chiens, la relation entre le maître et le chien, les comportements agressifs et leur prévention.

Cette formation comporte aussi une partie pratique consistant en des démonstrations et des mises en situation.

Les frais de formation sont à votre charge.

Si vous ne respectez pas ces obligations, le maire peut ordonner que votre chien soit placé en fourrière. Il peut, en cas de danger grave et immédiat et après avis d'un vétérinaire, le faire euthanasier.

Surveillance sanitaire

Vous devez faire surveiller votre chien par un vétérinaire sanitaire pour vérifier qu'il n'est pas porteur du virus de la rage.

La liste des vétérinaires disposant de l'habilitation sanitaire dans votre département est disponible sur le site de votre préfecture ou sur demande auprès de la direction départementale et de la protection des populations.

Vous devez soumettre votre chien à cette surveillance sanitaire qu'il soit vacciné ou non contre la rage.

Cette surveillance consiste en 3 visites auprès du même vétérinaire sur une période de 15 jours :

  • La 1re visite doit être effectuée dans les 24 heures suivant la morsure.
  • La 2me doit être effectuée au plus tard 7 jours après et la 3me 15 jours après.

En l'absence de symptôme entraînant une suspicion de rage, le vétérinaire établit, après chacune des 2 premières visites, un certificat provisoire attestant que votre chien ne présente aucun signe suspect de rage.

Après la 3me visite, le vétérinaire rédige un certificat définitif attestant que votre chien n'a présenté à aucun moment de symptôme pouvant évoquer la rage.

Pendant cette période de surveillance, vous ne pouvez pas vendre ou donner votre chien, le faire vacciner contre la rage, l'abattre ou le faire abattre sans l'autorisation du vétérinaire.

Le vétérinaire établit chaque certificat en 5 exemplaires.

3 exemplaires vous sont remis.

Vous devez en transmettre 1 à la personne mordue et 1 à la mairie.

Pendant la période de surveillance, si un signe quelconque de maladie apparaît ou si votre chien meurt, vous devez, sans délai, emmener votre chien ou sa dépouille au vétérinaire.

Si votre chien s'échappe et disparaît, vous devez aussi immédiatement en informer le vétérinaire.

En cas de suspicion de rage, votre animal est maintenu en observation et isolé strictement, sauf impossibilité qui justifierait son abattage immédiat.

S'il est avéré que votre chien est porteur du virus de la rage, il est abattu.

  À savoir

en cas de non présentation de votre chien à l'une des 3 visites, le vétérinaire doit en informer la police et le directeur des services vétérinaires du département.

Le propriétaire ou le détenteur du chien lors de l’événement est civilement responsable des dommages causés par l'animal, c'est-à-dire qu'il doit indemniser la victime des dommages qu’elle a subi.

Le propriétaire ou le détenteur du chien doit faire immédiatement une déclaration de sinistre auprès de son assureur habitation.

Il doit indiquer avec précision les circonstances de l'événement : date, lieu, coordonnées de la victime et des témoins.

L'assureur indemnise la victime des conséquences de la morsure.

S'il est prouvé que la victime a commis une faute qui a provoqué l’attaque de l'animal, la responsabilité de son propriétaire ou de son détenteur n'est pas mise en cause.

Si le propriétaire du chien ne peut pas être identifié ou s'il n'est pas assuré, la victime peut saisir le tribunal judiciaire compétent en matière de réparation des dommages corporels.

Si l'accident est dû à une négligence de la part du propriétaire ou du détenteur du chien, la victime peut porter plainte.

Si la victime décède des suites de la morsure, le propriétaire ou le détenteur du chien au moment des faits peut être poursuivi en justice. Cette agression peut constituer un homicide involontaire.

Le procureur de la République peut décider de poursuivre le propriétaire ou le détenteur du chien. S'il décide qu'un procès doit avoir lieu, il se déroule devant le tribunal correctionnel.

Le propriétaire ou le détenteur du chien au moment des faits peut encourir jusqu'à 5 ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende.

Les peines sont portées à 7 ans d'emprisonnement et à 100 000 € d'amende dans les cas suivants :

  • La propriété ou la détention du chien est interdite en application de la loi ou d'une décision de justice
  • Le propriétaire ou le détenteur du chien se trouvait en état d'ivresse manifeste ou sous l'emprise manifeste de produits stupéfiants
  • Le chien est un chien de 1re ou 2e catégorie et le propriétaire ou le détenteur n'a pas la formation, demandée par le maire, attestant de l'aptitude à détenir un tel chien
  • Le chien est un chien de 1re ou 2e catégorie et le propriétaire ou le détenteur du chien n'a pas le permis de détention
  • Le chien de 1re ou 2e catégorie se trouvait dans un lieu public et n'était pas muselé ou tenu en laisse par une personne majeure
  • Le chien a fait l'objet de mauvais traitements de la part de son propriétaire ou de son détenteur
  • La vaccination du chien contre la rage n'est pas à jour (lorsqu'elle est obligatoire)

Les peines sont portées à 10 ans d'emprisonnement et à 150 000 € d'amende lorsqu'au moins 2 de ces circonstances étaient réunies quand l'homicide involontaire a été commis.