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Inscriptions listes électorales

Pourquoi s’inscrire ?

 

Si vous n’êtes pas inscrit, vous ne pourrez tout simplement pas voter, quelle que soit l’élection concernée. Pour rappel ce droit a été obtenu suite à de longues luttes.

Je veux m’inscrire sur les listes électorales

 

Vous n’avez jamais été inscrit, vous avez emménagé à Pechabou ou vous avez changé de domicile dans la commune ?

L’inscription comme le changement n’est pas automatique. Une démarche est nécessaire pour vous inscrire sur les listes électorales de la commune ou effectuer un changement et pouvoir ainsi voter.

Un moyen à privilégier : internet 

Simple et rapide : créez votre compte en quelques clics depuis chez vous sur www.mon.service-public.fr et accédez à la démarche en ligne « Inscription sur les listes électorales ». Et laissez-vous guider ! La création est rapide, gratuite et le compte est sécurisé. Elle vous évite de vous déplacer en mairie. 

Les pièces justificatives doivent être numérisées (carte d’identité ou passeport + justificatif de domicile).

Rappel

 

Les jeunes qui viennent d’avoir 18 ans et qui ont été recensés sont inscrits automatiquement sur les listes électorales de la commune du domicile. Si vous souhaitez néanmoins vous en assurer, contactez l’accueil de la mairie au 05 61 81 76 33 avant d’engager une démarche d’inscription par internet.

Sur place

En mairie muni de :

  • la photocopie recto verso de votre carte nationale d’identité ou de la double page où figure la photo sur votre passeport. Ces documents doivent être en cours de validité ;
  • la photocopie d’un justificatif de domicile datant de moins de 3 mois vous sera également demandée ;
  • le formulaire – Inscription liste électorale (cerfa 12669*01) dûment complété.

 

Par courrier

Complétez le formulaire – Inscription liste électorale (cerfa 12669*01) de façon lisible et joignez les pièces justificatives comme indiqué sur le formulaire. Vous trouverez sur la seconde feuille du formulaire de la demande d’inscription de plus amples renseignements concernant les documents à fournir.

Les jeunes qui viennent d’avoir 18 ans et qui ont été recensés sont inscrits automatiquement sur les listes électorales de la commune du domicile. Si vous souhaitez néanmoins vous en assurer, contactez l’accueil de la mairie au 05 61 81 76 33 avant d’engager une démarche d’inscription par internet.

 

Les citoyens de l’Union européenne, résidant en France, peuvent participer :

Dans les mêmes conditions que les électeurs français.

Il appartient au citoyen de s’assurer d’être bien inscrit. Vous pouvez, pour ce faire, consulter le site internet de l’État « Élections » sur le service en ligne « Interroger sa situation électorale ».

 

Et si je ne peux pas me rendre aux urnes lors du prochain scrutin, je peux faire une procuration

Nouveau 

À compter du 1er janvier 2022, le mandataire désigné ne doit pas obligatoirement être inscrit dans la même commune que vous. Il devra cependant toujours se rendre dans votre bureau de vote afin de pouvoir voter à votre place. 

La personne qui donne procuration (le mandant) désigne librement la personne qui votera à sa place (le mandataire).

 

Attention

Anticipez la démarche, car il faut que la procuration ait le temps d’être prise et d’être parvenue en mairie avant le scrutin.

Il est désormais plus simple d’établir une procuration. Vous pouvez utiliser le nouveau téléservice Maprocuration puis aller en personne à la gendarmerie ou au commissariat avec un justificatif d’identité et la référence de confirmation du dépôt de la demande en ligne.

Un gain de temps et une simplification au profit de tous

Le dispositif Maprocuration se déroule en 3 étapes :

  • Vous effectuez votre demande de procuration sur www.maprocuration.gouv.fr  après vous être authentifié via FranceConnect et avoir indiqué une adresse électronique (courriel). Vous indiquez la commune où vous votez, l’identité de la personne qui votera à votre place et vous précisez pour quelle élection ou quelle période, vous souhaitez donner procuration. Dès que vous avez validé votre demande, vous recevez par courriel une référence à 6 caractères.
  • Muni de cette référence de dossier et d’une pièce d’identité, vous vous rendez dans un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie, quel que soit son lieu. L’officier de police judiciaire (OPJ) ou l’agent de police judiciaire (APJ) habilité par le juge, saisit la référence dans un portail numérique dédié et sécurisé. Votre identité apparaît alors à l’écran et est contrôlée au regard de la pièce d’identité présentée. La validation par l’OPJ ou l’APJ déclenche la transmission instantanée de la procuration vers votre commune d’inscription.
  • Vous êtes informé par courriel dès que votre mairie a validé votre procuration.

À noter : lors de cette démarche, vous n’avez pas à prouver l’identité ou l’adresse du domicile de l’électeur que vous désignez pour voter à votre place. Vous n’avez pas non plus à fournir de justificatif sur le motif pour lequel il vous est impossible de vous rendre au bureau de vote. 

À savoir : tout au long de la procédure, vous êtes informé par courrier électronique de son avancée et vous êtes assuré de la bonne prise en compte de votre procuration, même si elle est faite peu de temps avant l’élection.

Ce dispositif permet de diminuer le temps nécessaire à l’établissement des procurations de vote pour l’ensemble des acteurs de la chaîne :

  • les électeurs, qui peuvent désormais faire leur demande de procuration en ligne depuis un ordinateur, une tablette ou un smartphone ;
  • les policiers et gendarmes habilités, devant lesquels les électeurs doivent toujours se présenter pour limiter les risques de fraude, mais dont le temps consacré à l’établissement des procurations sera considérablement réduit ;
  • les services communaux pour lesquels le traitement des procurations est dématérialisé et simplifié.

Si vous ne pouvez ou ne souhaitez pas utiliser la voie numérique, vous pouvez donc toujours effectuer la démarche selon ces 2 autres modalités :

  • imprimer le formulaire disponible sur internet, puis le remettre, en personne et en présentant un justificatif d’identité, à la gendarmerie ou au commissariat ou au tribunal ou dans un lieu accueillant du public défini par le préfet.
  • remplir à la main le formulaire disponible sur place (gendarmerie ou commissariat ou tribunal, ou lieu accueillant du public défini par le préfet) et présenter en personne un justificatif d’identité.

Plus d’information :
Service élection, téléphone : 05 61 81 76 33

Question-réponse

Litige dans la fonction publique : en quoi consiste la procédure de médiation ?

Vérifié le 28/06/2021 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

Si vous envisagez de contestez une décision de votre administration employeur devant le tribunal administratif, vous pouvez, dans certains cas, être obligé d’engager auparavant une médiation. La liste des décisions individuelles concernées est fixée par décret.

Un fonctionnaire ou contractuel du ministère des affaires étrangères qui envisage de contester une décision concernant leur carrière devant le tribunal administratif doit engager au préalable une procédure de médiation. Cette procédure vise à trouver une solution amiable au différend l'opposant à son administration employeur et à éviter un recours devant le tribunal administratif. Cette procédure de médiation préalable obligatoire ne concerne que certaines décisions.

Si vous envisagez de contester certaines décisions de votre administration employeur devant le tribunal administratif, vous devez obligatoirement engager auparavant, dans certains cas, une médiation.

Si vous ne respectez cette obligation, votre recours devant le tribunal administratif ne sera pas recevable c'est-à-dire qu'il ne sera pas examiné par le tribunal administratif.

Les décisions individuelles concernées sont les suivantes :

  • Décision sur la rémunération (sauf si elle porte sur la nouvelle bonification indiciaire ou les avantages en nature)
  • Refus de détachement ou de mise en disponibilité d'un fonctionnaire
  • Refus de mise en congé non rémunéré d'un contractuel pour élever un enfant de moins de 8 ans
  • Refus de mise en congé non rémunéré d'un contractuel pour donner des soins à un enfant à charge, à l'époux(se), au partenaire de Pacs ou à un ascendant handicapé ou malade
  • Refus de mise en congé non rémunéré d'un contractuel pour suivre son époux(se) ou partenaire de Pacs
  • Refus de mise en congé non rémunéré d'un contractuel pour convenances personnelles ou création ou reprise d'entreprise
  • Refus de mise en congé de mobilité d'un contractuel
  • Décision sur la réintégration d'un fonctionnaire à la fin d'un détachement, d'une disponibilité ou d'un congé parental
  • Décision sur la réintégration d'un contractuel à la fin d'un congé non rémunéré pour élever un enfant de moins de 8 ans, donner des soins à un proche handicapé ou malade
  • Décision sur la réintégration d'un contractuel à la fin d'un congé non rémunéré pour convenances personnelles ou création ou reprise d'entreprise
  • Décision sur la réintégration d'un contractuel à la fin d'un congé de mobilité
  • Décision sur le classement d'un fonctionnaire lors d'un avancement de grade ou d'une promotion interne
  • Décision sur la formation professionnelle
  • Décision en matière d'emploi des personnes handicapées dans la fonction publique
  • Décision en matière de reclassement pour inaptitude physique

L'administration doit vous informer que vous devez recourir à une médiation préalable avant de saisir le tribunal administratif. Elle doit vous indiquer les coordonnées du médiateur compétent.

En l'absence d'information de la part de l'administration, la décision litigieuse peut être attaquée devant le tribunal administratif à tout moment. Le délai de recours contentieux de 2 mois ne s’applique pas.

La médiation préalable doit être engagée auprès du médiateur des affaires étrangères dans les 2 mois suivant la notification ou la publication de la décision attaquée.

  • Le délai est de 3 mois pour une personne qui réside outre-mer et qui fait une demande devant un tribunal administratif situé en France métropolitaine (ou devant le Conseil d'État).
  • Il est de 3 mois pour une personne qui fait une demande devant un tribunal administratif situé en outre-mer et qui réside dans un autre territoire d'outre-mer.
  • Il est de 4 mois pour une personne qui réside à l'étranger.

L'agent saisit le médiateur par courrier. Il doit joindre la copie de la décision contestée si elle est explicite ou de la demande ayant fait naître la décision contestée, si elle est implicite (en cas de silence de l'administration).

La saisine du médiateur interrompt le délai de recours contentieux de 2 mois et suspend les délais de prescription.

Ces délais recommencent à courir à partir de la date à laquelle, soit l'une des parties ou les 2, soit le médiateur déclarent, de façon non équivoque et par tout moyen, que la médiation est terminée.

Un recours gracieux ou hiérarchique après l'organisation de la médiation n'interrompt pas de nouveau le délai de recours contentieux de 2 mois.

Les parties peuvent s'entendre sur la suspension des effets de la décision litigieuse dans l'attente de l'issue de la médiation.

Lorsque l'agent saisit directement le tribunal administratif sans avoir engagé la médiation préalable obligatoire, le tribunal rejette sa requête et transmet le dossier au médiateur compétent.

Certains agents de l'Éducation nationale qui envisagent de contester une décision concernant leur carrière devant le tribunal administratif doivent engager au préalable une procédure de médiation. Cette procédure vise à trouver une solution amiable au différend les opposant à leur administration employeur et à éviter le recours devant le tribunal administratif. Cette procédure de médiation préalable obligatoire ne concerne que certaines décisions.

Seuls les fonctionnaires et contractuels affectés dans les services suivants sont concernés :

  • Services académiques et départementaux
  • Écoles maternelles et élémentaires
  • Collèges, lycées et établissements d'éducation spéciale des académies d'Aix-Marseille, de Clermont-Ferrand et de Montpellier.

Si vous envisagez de contester certaines décisions de votre administration employeur devant le tribunal administratif, vous devez obligatoirement engager auparavant, dans certains cas, une médiation.

Si vous ne respectez cette obligation, votre recours devant le tribunal administratif ne sera pas recevable c'est-à-dire qu'il ne sera pas examiné par le tribunal administratif.

Les décisions individuelles concernées sont les suivantes :

  • Décision sur la rémunération (sauf si elle porte sur la nouvelle bonification indiciaire ou les avantages en nature)
  • Refus de détachement ou de mise en disponibilité d'un fonctionnaire
  • Refus de mise en congé non rémunéré d'un contractuel pour élever un enfant de moins de 8 ans
  • Refus de mise en congé non rémunéré d'un contractuel pour donner des soins à un enfant à charge, à l'époux(se), au partenaire de Pacs ou à un ascendant handicapé ou malade
  • Refus de mise en congé non rémunéré d'un contractuel pour suivre son époux(se) ou partenaire de Pacs
  • Refus de mise en congé non rémunéré d'un contractuel pour convenances personnelles ou création ou reprise d'entreprise
  • Refus de mise en congé de mobilité d'un contractuel
  • Décision sur la réintégration d'un fonctionnaire à la fin d'un détachement, d'une disponibilité ou d'un congé parental
  • Décision sur la réintégration d'un contractuel à la fin d'un congé non rémunéré pour élever un enfant de moins de 8 ans, donner des soins à un proche handicapé ou malade
  • Décision sur la réintégration d'un contractuel à la fin d'un congé non rémunéré pour convenances personnelles ou création ou reprise d'entreprise
  • Décision sur la réintégration d'un contractuel à la fin d'un congé de mobilité
  • Décision sur le classement d'un fonctionnaire lors d'un avancement de grade ou d'une promotion interne
  • Décision sur la formation professionnelle
  • Décision en matière d'emploi des personnes handicapées dans la fonction publique
  • Décision en matière de reclassement pour inaptitude physique

L'administration doit vous informer que vous devez recourir à une médiation préalable avant de saisir le tribunal administratif. Elle doit vous indiquer les coordonnées du médiateur compétent.

En l'absence d'information de la part de l'administration, la décision litigieuse peut être attaquée devant le tribunal administratif à tout moment. Le délai de recours contentieux de 2 mois ne s’applique pas.

La médiation préalable doit être engagée auprès du médiateur académique dans les 2 mois suivant la notification ou la publication de la décision attaquée.

  • Le délai est de 3 mois pour une personne qui réside outre-mer et qui fait une demande devant un tribunal administratif situé en France métropolitaine (ou devant le Conseil d'État).
  • Il est de 3 mois pour une personne qui fait une demande devant un tribunal administratif situé en outre-mer et qui réside dans un autre territoire d'outre-mer.
  • Il est de 4 mois pour une personne qui réside à l'étranger.

L'agent saisit le médiateur par courrier. Il doit joindre la copie de la décision contestée si elle est explicite ou de la demande ayant fait naître la décision contestée, si elle est implicite (en cas de silence de l'administration).

La saisine du médiateur interrompt le délai de recours contentieux de 2 mois et suspend les délais de prescription.

Ces délais recommencent à courir à partir de la date à laquelle, soit l'une des parties ou les 2, soit le médiateur déclarent, de façon non équivoque et par tout moyen, que la médiation est terminée.

Un recours gracieux ou hiérarchique après l'organisation de la médiation n'interrompt pas de nouveau le délai de recours contentieux de 2 mois.

Les parties peuvent s'entendre sur la suspension des effets de la décision litigieuse dans l'attente de l'issue de la médiation.

Lorsque l'agent saisit directement le tribunal administratif sans avoir engagé la médiation préalable obligatoire, le tribunal rejette sa requête et transmet le dossier au médiateur compétent.

Certains agents de la fonction publique territoriale qui envisagent de contester une décision concernant leur carrière devant le tribunal administratif doivent engager au préalable une procédure de médiation. Cette procédure vise à trouver une solution amiable au différend les opposant à leur administration employeur et à éviter un recours devant le tribunal administratif. Cette procédure de médiation préalable obligatoire ne concerne que certaines décisions.

Seuls les fonctionnaires et contractuels employés dans les collectivités et établissements publics situés dans certaines circonscriptions départementales sont concernés.

Leur collectivité ou établissement employeur doit avoir conclu, avec leur centre de gestion, une convention lui confiant la mission de médiation préalable obligatoire.

Les départements concernés sont les suivants :

  • Aisne
  • Aude
  • Aveyron
  • Bas-Rhin
  • Charente-Maritime
  • Côtes d'Armor
  • Drôme
  • Essonne
  • Eure
  • Finistère
  • Gard
  • Gironde
  • Guadeloupe
  • Guyane
  • Haute-Loire
  • Hautes-Pyrénées
  • Haute-Saône
  • Haute-Savoie
  • Hauts-de-Seine
  • Ille-et-Vilaine
  • Indre-et-Loire
  • Isère
  • Landes
  • Loire-Atlantique
  • Maine-et-Loire
  • Manche
  • Martinique
  • Meurthe-et-Moselle
  • Moselle
  • Nord
  • Pas-de-Calais
  • Puy-de-Dôme
  • Pyrénées-Atlantiques
  • Pyrénées-Orientales
  • Rhône
  • Saône-et-Loire
  • Savoie
  • Seine-Maritime
  • Seine-Saint-Denis
  • Tarn
  • Val-de-Marne
  • Val-d'Oise
  • Vendée
  • Vienne
  • Yonne
  • Yvelines

Si vous envisagez de contester certaines décisions de votre administration employeur devant le tribunal administratif, vous devez obligatoirement engager auparavant, dans certains cas, une médiation.

Si vous ne respectez cette obligation, votre recours devant le tribunal administratif ne sera pas recevable c'est-à-dire qu'il ne sera pas examiné par le tribunal administratif.

Les décisions individuelles concernées sont les suivantes :

  • Décision sur la rémunération (sauf si elle porte sur la nouvelle bonification indiciaire ou les avantages en nature)
  • Refus de détachement ou de mise en disponibilité d'un fonctionnaire
  • Refus de mise en congé non rémunéré d'un contractuel pour élever un enfant de moins de 8 ans
  • Refus de mise en congé non rémunéré d'un contractuel pour donner des soins à un enfant à charge, à l'époux(se), au partenaire de Pacs ou à un ascendant handicapé ou malade
  • Refus de mise en congé non rémunéré d'un contractuel pour suivre son époux(se) ou partenaire de Pacs
  • Refus de mise en congé non rémunéré d'un contractuel pour convenances personnelles ou création ou reprise d'entreprise
  • Refus de mise en congé de mobilité d'un contractuel
  • Décision sur la réintégration d'un fonctionnaire à la fin d'un détachement, d'une disponibilité ou d'un congé parental
  • Décision sur la réintégration d'un contractuel à la fin d'un congé non rémunéré pour élever un enfant de moins de 8 ans, donner des soins à un proche handicapé ou malade
  • Décision sur la réintégration d'un contractuel à la fin d'un congé non rémunéré pour convenances personnelles ou création ou reprise d'entreprise
  • Décision sur la réintégration d'un contractuel à la fin d'un congé de mobilité
  • Décision sur le classement d'un fonctionnaire lors d'un avancement de grade ou d'une promotion interne
  • Décision sur la formation professionnelle
  • Décision en matière d'emploi des personnes handicapées dans la fonction publique
  • Décision en matière de reclassement pour inaptitude physique

L'administration doit vous informer que vous devez recourir à une médiation préalable avant de saisir le tribunal administratif. Elle doit vous indiquer les coordonnées du médiateur compétent.

En l'absence d'information de la part de l'administration, la décision litigieuse peut être attaquée devant le tribunal administratif à tout moment. Le délai de recours contentieux de 2 mois ne s’applique pas.

La médiation préalable doit être engagée auprès du centre de gestion dans les 2 mois suivant la notification ou la publication de la décision attaquée.

  • Le délai est de 3 mois pour une personne qui réside outre-mer et qui fait une demande devant un tribunal administratif situé en France métropolitaine (ou devant le Conseil d'État).
  • Il est de 3 mois pour une personne qui fait une demande devant un tribunal administratif situé en outre-mer et qui réside dans un autre territoire d'outre-mer.
  • Il est de 4 mois pour une personne qui réside à l'étranger.

L'agent saisit le médiateur par courrier. Il doit joindre la copie de la décision contestée si elle est explicite ou de la demande ayant fait naître la décision contestée, si elle est implicite (en cas de silence de l'administration).

La saisine du médiateur interrompt le délai de recours contentieux de 2 mois et suspend les délais de prescription.

Ces délais recommencent à courir à partir de la date à laquelle, soit l'une des parties ou les 2, soit le médiateur déclarent, de façon non équivoque et par tout moyen, que la médiation est terminée.

Un recours gracieux ou hiérarchique après l'organisation de la médiation n'interrompt pas de nouveau le délai de recours contentieux de 2 mois.

Les parties peuvent s'entendre sur la suspension des effets de la décision litigieuse dans l'attente de l'issue de la médiation.

Lorsque l'agent saisit directement le tribunal administratif sans avoir engagé la médiation préalable obligatoire, le tribunal rejette sa requête et transmet le dossier au médiateur compétent.

Le centre de gestion peut aussi assurer, dans les domaines relevant de sa compétence, une mission de médiation à la demande du juge ou à la demande des parties.

En effet, lorsqu'un tribunal administratif ou une cour administrative d'appel est saisi d'un litige, le président du tribunal ou de la cour peut, avec l'accord des parties, ordonner une médiation pour tenter de trouver un accord.

Et un agent et une collectivité peuvent, en dehors de toute procédure devant un tribunal, organiser une médiation en cas de litige.

Dans ces 2 cas, la médiation peut donc être assurée par un centre de gestion si votre collectivité ou établissement employeur a signé une convention en ce sens avec un centre de gestion.

Toutefois, la médiation par un centre de gestion à la demande du juge pu des parties ne peut pas concerner un litige portant sur un avis émis par l'une des instances suivantes :

  • CAP
  • CCP
  • Comité médical
  • Commission de réforme
  • Jury
  • Toute autre instance collégiale administrative obligatoirement saisie avant l'adoption d'une décision